stemma 

01

4 avril 2014

L’exposition éphémère d’art contemporain, stemma 01, a lieu au rez-de-chaussée et sur la passerelle de la concession Skoda Damrémont Palace Automobiles, un local industriel, ancienne fabrique de boutons, de 1000 m2 situé près de la mairie du Neuvième arrondissement de Paris. Cet événement présente trois artistes, chacun travaille un médium différent, la vidéo, l’installation sonore et la peinture. Avec ses grands volumes et une scénographie étudiée, le lieu original se prête formidablement à la présentation d’oeuvres d’art contemporain.

 

Frédéric Acquaviva

Les lecteurs de CD de trois voitures avec phares allumés ou non, placées en triangle équilatéral diffusent simultanément le début, le milieu et la fin de la pièce Aatie (pour mezzo-soprano, alto, clarinette, trombone, trompette, flûte, percussions électroniques et voix diverses).

 

Nicolas Kuligowski

Suite à sa dernière exposition, à Londres, chez Kerstin Blaschke, Nicolas Kuligowski présente une série de tableaux récents ou s’associent des images passées par le filtre du graphisme d’imprimerie. La confrontation des effets nous ramène à notre perception charnelle et intime de la réalité via les moyens de diffusions des images numériques et ceux de la peinture classique.

 

Thierry Villeneuve

« Famille » et « Webcam Story », « Journal d’amour et de deuil » / Musique (#2 #3 #6): Florian Le Doussal

Filmer c’est mon travail, pour le cinéma, la télévision ou encore pour le web. Mais filmer ou photographier les gens que j’aime, vivant et parfois mort, en super 8, avec la webcam d’un ordinateur, avec mon vieux 6/6 Yashica, peu importe le support, est une activité de tous les jours. Souvent je n’en fais rien, parfois j’en tire des morceaux de films, des moments de vie, de ma vie. Ce qui est certain, c’est que je ne les montre jamais. Mais il parait qu’il ne faut jamais dire jamais, alors pour une fois, j’ai accepté d’en montrer des extraits, mais jamais je n’en montrerai plus que des extraits, et vous savez ce qu’on dit...

Le Danseur / Installation vidéo / Le danseur : Jérémy Tran / Image : Florence Levasseur

Il est seul, il est là, posé, il ne bouge pas.

Ah non ils sont deux, mais non ils sont quatre. Et puis il ne fait pas rien, il danse, enfin quand je dis il, je veux parler d’eux, puisqu’ils sont plusieurs. A moins qu’effectivement il ne soit seul, et qu’il ne fasse rien. Juan les Pins 1976 / Installation Peinture / Vidéo

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